lundi 9 mai 2022

Le 9 MAI avec la VIERGE MARIE et Saint FRANÇOIS de SALES (Mère de Chaugy)

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« Il est vrai que l’homme, à cause de sa faiblesse, 
ne peut accomplir certains commandements 
avec ses forces actuelles et avec la grâce ordinaire ou commune à tous ; 
mais il peut obtenir par la prière 
le secours plus puissant dont il a besoin pour les observer. »

(Saint Augustin)


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Pour la paix du monde,
Nous sommes venus :
Ô Vierge féconde,
Donne-lui Jésus !

 

 

9 MAI
 

 

 

              
               Réjouissez-vous aujourd’hui avec la très-sainte Vierge de la joie qu’elle eut en voyant son divin Fils mettre un ordre si admirable à son Royaume chrétien et instituer le saint Sacrement de Baptême, comme un des fruits les plus excellents et les plus nécessaires de sa Passion, puisque qui croira et sera baptisé sera sauvé. La sacrée Vierge agissait secrètement entre la nature divine et humaine, entre Jésus-Christ et l’Église, entre Dieu et l’âme. Ah ! Sainte Vierge, j’ai reçu la grâce du Baptême ; mais je me suis si souvent et déloyalement démentie de cette solennelle profession de ma foi, que j’ai besoin à tous moments que vous soyez ma Médiatrice avec mon Dieu et mon Juge. Ô Marie ! disait saint Bernard, vous avez trouvé la grâce, engendré la vie et enfanté le salut, remettez-nous bien auprès de Celui qui, par vous, nous a rachetés.




TRAIT de la VIE de SAINT FRANÇOIS de SALES

dont on commémore cette année le 400ème anniversaire de la naissance au ciel (28 décembre 1622)

qui voyiez en toutes choses le bon plaisir de Dieu, 
et qui mettiez votre bonheur à vous y conformer avec amour,
priez pour nous.
 

          Notre Père saint François de Sales, qui, depuis trois ou quatre mois, avait découvert ses intentions à son cher cousin Louis de Sales, le tira à l’écart, le 9 mai 1593, pour lui dire qu’il était résolu de déclarer ouvertement son dessein à son père et à sa mère, et de se délivrer de l’importunité de ses proches sur le sujet de ses engagements au monde. Il fut très surpris quand son cousin lui répondit que, prévoyant que M. de Boisy, qui était un seigneur du monde, ne lui donnerait jamais son consentement sans voir pour lui quelque bien honorable dans l’Église, il en avait conféré avec M. de Ronys, chanoine de la cathédrale, arrivé ce jour-là même au château de la Thuille, et que tous deux avaient obtenu pour lui la prévôté vacante de leur église. L’humble François, aussi étonné que confus de cette providence de Dieu et de ses amis, baissa les yeux, éleva son cœur à Celui qui conduit toutes choses, et se résolut d’aller parler à son père, auquel il dit les paroles suivantes, ainsi que l’a déposé Louis de Sales en 1627 : « Monsieur, je vous viens demander une chose telle que, s’il vous plaît de me l’accorder, jamais je ne vous demanderai rien. » Le père demeura interdit, croyant que c’était quelque avantage touchant le mariage qu’on lui avait proposé, et lui répondit avec sa sagesse politique et son autorité paternelle : « Mon ami, vous pourriez me demander une chose si nuisible à vos frères, que difficilement vous l’accorderais-je.Non, mon père, dit le modeste François ; car ma demande n’est autre que votre congé d’être d’Église. » Alors Louis de Sales s’avança et dit au père : « Mon oncle, voici les bulles de mon cousin, par lesquelles notre Saint-Père Clément VIII le fait prévôt de notre cathédrale, en date du 7 mars dernier. »

 

            Ce bon père ne savait que répondre ; chacun demeura un peu en silence ; après il se fit entre le père, la mère, le fils, le cousin et le sieur de Ronys de grands raisonnements et répliques, qui furent toutes finies par le consentement du père et de la mère de notre Saint, lesquels connurent bien, par les admirables raisons et ferventes résolutions de leur fils, que ce serait inutilement qu’ils s’opposeraient à son pieux dessein : « Hélas ! disait la bonne dame Françoise de Syonnaz, il faut donner permission à cet enfant de suivre la voix de Dieu qui l’appelle, autrement il nous fera comme saint Alexis et saint Bernard de Menthon, il nous échappera quand nous croirons l’avoir mieux engagé. » Sur cela, le père dit avec larmes : « Or sus, mon fils, faites donc, de par Dieu, ce que vous dites qu’il vous inspire ; je vous donne de sa part ma bénédiction. » Ce qu’ayant dit, il se cacha promptement dans son cabinet, et notre Saint, se jetant à genoux, dit tout haut : « Béni soit le Seigneur, j’ai maintenant ce que j’ai souhaité il y a si longtemps, et personne du monde ne me peut plus retirer de la main de mon Dieu. » Les sieurs de Sales et de Ronys lui donnèrent le saint baiser de paix, et, sans vouloir être témoins des larmes de la famille, s’embarquèrent sur le lac pour retourner promptement à Annecy, afin de faire reconnaître et fulminer les bulles de François de Sales par François de Chissé, chanoine et official de l’Église de Genève et propre neveu de Mgr l’Évêque Claude de Granier.



 

ÉGALEMENT au 9 MAI :
 
 
 
 
 
 
 

 


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Il donne à tous du secours,
Il guérit l’âme incurable :
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